dimanche 22 juin 2014

Mes cheveux sur l'air du tralala !

My big chop, mais je dirais encore plus Mes big chop...

Mon rapport avec mes cheveux a été assez tumultueux. Pour vous les décrire de dirais qu'ils sont fins. Néanmoins à l'avenir je compte faire une réelle expertise capillaire digne de ce nom (ceci fera très certainement l'objet d'un autre article).

Mon premier défrisage a été effectué entre 14 et 15 ans, histoire de faire comme toutes les coquines. J'en avais marre de mes cheveux naturels que je ne savais pas maîtriser, sans aller voir une coiffeuse. Pour information, j'ai passé mon adolescence au Congo/Brazzaville. A cette période j'avais une coiffeuse qui embellissait mes cheveux (paradoxe j'aimais comme même mes cheveux tels qu'ils étaient!) avec grand soin. Quoi qu'il en soit, j'ai tout de même fini par céder aux champs envoûtant du défrisage avec ses promesses (souplesse du cheveu, facilité du coiffage et surtout longueur du cheveu).

Et là, échec totale, résultat des courses: un cheveu cassant, sans vie. Mais malgré cette mésaventure, je n'ai pas hésité entre quelques périodes au naturelle à renouveler l'expérience dans l'espoir que cela marche pour moi. "Attention, je tiens à préciser qu'il ne s'agit pas de procéder à une censure du défrisage. Mais il s'agit plutôt de vous faire part d'une expérience personnelle. 


Le long chemin vers l'acceptation

A partir de 2003, je commence à comprendre que mes cheveux ne tolèrent pas le défrisage, même avec les produits d'entretien les plus chers. Soit dit en passant, je n'ose même pas imaginer les sous jeter par la fenêtre pour l'entretien de mes cheveux défrisés. A partir de cette année, le défrisage est mis de côté, je valse donc entre tissages, tresses, vanilles ou cheveux naturelles plaqués avec du gel. Bon! Jusqu'ici, je n'ose pas encore lâcher ma touffe. Eh! bien quoi, Paris ne s'est pas fait en un jour!

2009, est une grosse année en terme de changement pour moi. Et mon rapport exécrable avec mes cheveux ne sera pas en reste. En effet, je me baptise, je me marie, j'opte pour une nouvelle orientation professionnelle, je quitte la région parisienne (sniff, sniff...) et je prends la décision de ne plus défriser mes cheveux c'est donc mon BIG CHOP DEFINITIF pour la vie.

Juillet 2006: dernier défrisage dans un salon de coiffure à Paris quartier Gare du Nord, après une longue période au naturelle. Mon "Big chop définitif pour la vie" est la résultante d'une reprise des racines ratée avec le produit défrisant de chez Phytospécific. J'ai toujours apprécié leurs produits, mais malheureusement pour moi, je me suis mal débrouillé. Je n'avais pas été précise quant au temps d'attente après l'application du produit. Je me suis retrouvé avec des cheveux partiellement défrisés et cassés surtout au centre de ma tête. Quelle horreur!

13/02/2009: transition réussie. Essayage pour le mariage quartier Saint Lazare Paris.



Essaye pour le mariage à venir. Je m'approprie mes cheveux, je dirais même plus "mes propres cheveux". Merci! Fredo pour ce boléro fait sur mesure. 




Dimanche 22/06/2014
Chemise: Zara
Collier "moustache" et accessoire tête: Six
Voilà de façon condensé, la présentation de l'histoire d'une fille empêtrée dans le choix  "d'être ou ne pas être avec ses cheveux naturels". Dans un prochain article, je vous ferai part du choix de porter des dreadlocks et de mon évolution capillaire. 
Nouni E.







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